MANKELL, Henning, Les chaussures italiennes, Ed. du Seuil, 2009
Fredrik Welin est chirurgien. Après une erreur médicale, il a décidé de vivre volontairement reclus, exilé dans son îlot d'un archipel de la mer Baltique avec sa vieille chienne et sa vieille chatte, et ce depuis 12 ans. Il a 66 ans. La seule personne qu'il rencontre quotidiennement est son facteur hypocondriaque qui passe avec ou sans lettre, avec ou sans colis mais toujours avec un problème de santé. Un jour, Harriet, la femme qu'il a aimée 40 ans auparavant et qu'il a quittée sans explication, va venir perturber sa solitude. Fredrik va devoir renouer avec son passé, lui qui a fui par lâcheté les problèmes sa vie durant. Il va devoir tenir sa promesse.
Histoire simple, intimiste, pleine d'émotions et de sentiments... et de surprises!
C'est le 13ème roman de Mankell que je lis et je n'ai jamais été déçu. C'est l'un de ses meilleurs avec le « Cerveau de Kennedy », « Les chiens de Riga », « La lionne blanche »...
Avec son dernier, j'ai eu l'impression de lire une espèce de testament spirituel où il évoque la vie, la mort, les relations humaines... toutes les questions existentielles. « La vie est une branche fragile suspendue au-dessus d'un abîme. Je m'y accroche tant que j'en ai la force. » « Avant de mourir, il faut que je sache pourquoi j'ai vécu. »
Superbe roman
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