CHALANDON, Sorj, La légende de nos pères, Roman Grasset et Fasquelle, 2009
« Mon rôle de biographe [familial] était d'entendre et de rapporter, de trouver d'autres mots pour habiller les mots, de chercher des images, des couleurs, des sons et des merveilles. Je n'étais plus journaliste, pas historien et encore moins juge » (p. 117)
« Depuis toujours,je cherche les mots. Je les veux au plus près, au plus pur, au plus nu. » (p. 57)
Le narrateur a perdu son père, ancien résistant. Il ne l'a pas questionné et ne sait donc pas les faits de sa vie. Lupuline lui « commande » de raconter les faits de résistance de « Beuzaboc », son père à elle. Le narrateur accepte. Les rencontres avec le vieil homme commencent...
Quelle belle et longue soirée de lecture. Longue ? Oui, parce qu'il fallait décanter ce récit pour apprécier les arômes et les bouquets des mots : des phrases courtes, un style parfait, une émotion forte... On déguste ce récit comme on lit un grand cru.
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