INDRIDASON, Arnaldur, La femme en vert, Métailié, 2006
Dans la banlieue de Reykjavik, un bébé mâchouille un os humain que son frère a trouvé. On déterre le squelette d'une personne morte durant la dernière guerre. Quelle importance de l'identifier après si longtemps. Des archéologues s'en mêlent. Le commissaire Erlendur veut néanmoins savoir et il enquête avec l'aide d'Elinbor et de Sigurdur Oli.
Pas un polar, mais une simple enquête qui donne prétexte à Indridason de décrire des drames humains : les problèmes d'Erlendur avec sa propre fille, Sigurdur Oli qui ne sait pas s'il veut épouser Bergthora et puis... une chasse aux revenants : une fiancée qui se serait jetée d'une falaise à l'époque du cadavre, l'histoire d'une famille qui vivait des violences conjugales, un soldat américain amoureux, une femme en vert...
A travers ce récit noir qui réveille nos consciences, on découvre la froide Islande.
INDRIDASON, Arnaldur, Hiver arctique, Métailié, 2009
Janvier glacial à Reykjavick. Le corps d'un garçon de 12 ans est retrouvé mort au pied d'un immeuble de la banlieue. Il a reçu un coup de couteau dans le foie. Sa mère est thaïlandaise : crime raciste ? On retrouve avec plaisir le commissaire Erlandur, les enquêteurs Elinborg et Sigurdur Oli comme dans « La femme en vert ». (mêmes auteur et éditeur, 2006)
Il est encore ici question de l'Islande, pays froid mais aussi fermé à l'intégration des émigrés et à la multiculturalité. C'est un polar social et psychologique dans lequel Erlandur se pose beaucoup de questions existentielles : célibat, drogue, racisme, extrémisme, éducation, école...
« La vie était un enchevêtrement de hasards dénués de toutes règles, des hasards qui gouvernaient l'existence des gens, comme ces tempêtes qui s'abattaient sans prévenir, faisant morts et blessés. » (p.331)
Plaisir de lire.
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