CLAUDEL, Philippe, La petite fille de Monsieur Linh, Roman Stock, 2005,
Quel bonheur de savourer ce livre : magie des mots simples, phrases courtes parfois écorchées, présent de narration, émotions, tendresse, humanité, amitié, simplicité, tristesse, solitude, nostalgie...
Monsieur Linh a fui son village ravagé par la guerre. Son fils et sa belle-fille sont morts. Il emmène, avec énormément de soin et de tendresse, sa petite-fille âgée de quelques semaines. Il prend la mer et se retrouve dans une grande ville dure, froide, inhumaine, sans odeur, grise et bruyante. Il est placé dans un foyer pour exilés. Pour passer le temps, il se balade dans cette ville sans humanité, avec toujours Sang diû, sa petite fille dans ses bras. Nourriture, langue, culture, climat... tout est si différent de son petit village où tout le monde se connaît. Il se sent perdu mais il rencontre Monsieur Brack dont il ne comprend pas la langue mais devine ce qu'il peut raconter !
La fin est surprenante ! Ravissement !
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