Fin XIII° s, dans le Quercy, une troupe d'hommes en noir embroche un enfant et en enlève un autre. Le prêtre du village va suivre leur trace pour retrouver l'enfant.
Au même moment, à Rome, Bénédict Gui, enquêteur célèbre, accepte de retrouver un jeune homme employé par une administration vaticane et qui a disparu également. Des prélats et des cardinaux assassinés, des livres de comptes codés, des enlèvements d'enfants, des forfaitures et des magouilles politico-religieuses dans la Curie romaine, cynique et démesurée... tissent l'intrigue de ce récit historico-romanesque. Le style est fluide et le rythme est soutenu grâce aux très nombreux rebondissements détonants. Il n'est pas toujours aisé de suivre les raisonnements de Benedict mais la fin est carrément surprenante. J'ai apprécié.
Sous le pseudo de Léo se cache un ex-professeur de français, pré-pensionné depuis peu.
Lire a été pour lui une agréable obligation professionnelle mais aussi un loisir délectable, une passion !
A présent qu'il a du temps devant lui, il souhaite partager ses plaisirs de lecteur, ses coups de cœur, ses avis personnels, ses comptes-rendus de lecture... sans prétention aucune!
Simplement partager... et quel meilleur lieu que la bibliothèque communale , une librairie et un blog pour y déposer les quelques« fiches » qu'il a rédigées ?
mardi 31 août 2010
mercredi 25 août 2010
FOURNIER, Jean-Louis, Où on va, papa, Stock, 2008 (LP 2010, n°31708)
Le narrateur est père d'un enfant handicapé profond, puis d'un second. C'est le ciel qui lui tombe sur la tête, coup sur coup. Il parle d'eux, de lui, des autres, de l'ironie du sort, tantôt avec un humour caustique, tantôt avec tendresse.
Le ton est juste sans pathos ni mélo et parfois même un peu détaché. Le sujet était délicat mais a été très bien abordé. Une heure et demie de lecture prenante.
Le ton est juste sans pathos ni mélo et parfois même un peu détaché. Le sujet était délicat mais a été très bien abordé. Une heure et demie de lecture prenante.
mardi 24 août 2010
CHEVALIER, Tracy, Prodigieuses créatures, Quai Voltaire, 2010
Deux personnages principaux qui appartiennent à des milieux sociaux différents : Mary Anning, de condition modeste, chercheuse de « curios » (fossiles) et Elisabeth Philpot appartenant à la bourgeoisie et collectionneuse de poissons fossiles. De leur passion commune va naître une très belle amitié. Ces deux personnalités vont devoir transiger avec le monde scientifique réservé aux seuls « mâles ». Ni féministes, ni suffragettes, ce sont deux femmes exceptionnelles qui ont su se réaliser malgré les conventions sociales et religieuses de cette chère vieille Angleterre (XIX°). J'ai beaucoup aimé l'atmosphère qui transpire de ce roman et l'écriture tout en douceur. « Une vie de femme est toujours un compromis ».
mardi 17 août 2010
HAYDER, Mo, Proies, Presses de la Cité, 2010
Genre : polar/thriller
Pour une fois, je ne dévoilerai rien de l'histoire, vous laissant découvrir l'intrigue par vous-même !
On retrouve évidemment le sergent Fléa Marley de la section subaquatique et le commissaire- adjoint Jack Gaffery, mais Mo Hayder n'insiste plus trop sur leurs problèmes personnels, privilégiant plutôt l'enquête. Scénario extrêmement bien construit, suspens haletant, personnages très bien typés : c'est du noir de noir; c'est de la haute tension ! Des trois Hayder que j'ai lus (Skin, Rituel), « Proies » est de loin le meilleur : c'est le « nec ». Passionnant... !
Pour une fois, je ne dévoilerai rien de l'histoire, vous laissant découvrir l'intrigue par vous-même !
On retrouve évidemment le sergent Fléa Marley de la section subaquatique et le commissaire- adjoint Jack Gaffery, mais Mo Hayder n'insiste plus trop sur leurs problèmes personnels, privilégiant plutôt l'enquête. Scénario extrêmement bien construit, suspens haletant, personnages très bien typés : c'est du noir de noir; c'est de la haute tension ! Des trois Hayder que j'ai lus (Skin, Rituel), « Proies » est de loin le meilleur : c'est le « nec ». Passionnant... !
jeudi 12 août 2010
LEWIS Simon, Trafic sordide, Presses de la Cité, 2009
Genre : polar/thriller
Un policier reçoit une communication téléphonique de sa fille : elle l'appelle au secours et veut qu'il vienne la chercher. Jusque là, rien de très original mais ça le devient quand on apprend que le policier est un inspecteur chinois, que sa fille fait des études à Londres. L'inspecteur Jian se lance alors à sa recherche et arrive à Londres sans connaître un mot d'anglais, ni les coutumes anglaises. En plus, il est du genre « rentre dedans » pas dans le style britannique.
Ding Ming et son épouse Petite Ly sont arrivés clandestinement en Angleterre, la Montagne d'or, en même temps que des dizaines d'autres Chinois. Trafic d'êtres humains et exploitation s'ajoutent à l'enquête de Jian.
Lewis exprime la confrontation entre deux cultures dans un style direct, à travers des actions rapides et haletantes, des chapitres courts et des actes violents entrecoupés de réflexions des personnages et des idées reçues qui permettent de souffler un peu. Mais l'enquête de Jian l'emporte sur la description du sort des êtres humains dans ce commerce sordide, annoncé pourtant sur la 4ème de couverture. Et puis, on reste un peu sur sa faim : le final est un peu précipité. Bon moment de lecture.
Un policier reçoit une communication téléphonique de sa fille : elle l'appelle au secours et veut qu'il vienne la chercher. Jusque là, rien de très original mais ça le devient quand on apprend que le policier est un inspecteur chinois, que sa fille fait des études à Londres. L'inspecteur Jian se lance alors à sa recherche et arrive à Londres sans connaître un mot d'anglais, ni les coutumes anglaises. En plus, il est du genre « rentre dedans » pas dans le style britannique.
Ding Ming et son épouse Petite Ly sont arrivés clandestinement en Angleterre, la Montagne d'or, en même temps que des dizaines d'autres Chinois. Trafic d'êtres humains et exploitation s'ajoutent à l'enquête de Jian.
Lewis exprime la confrontation entre deux cultures dans un style direct, à travers des actions rapides et haletantes, des chapitres courts et des actes violents entrecoupés de réflexions des personnages et des idées reçues qui permettent de souffler un peu. Mais l'enquête de Jian l'emporte sur la description du sort des êtres humains dans ce commerce sordide, annoncé pourtant sur la 4ème de couverture. Et puis, on reste un peu sur sa faim : le final est un peu précipité. Bon moment de lecture.
mardi 10 août 2010
DEL TORO, Guillermo, HOGAN Chuck, La lignée, Presses de la Cité, 2009
Genre fantastique gore
Un avion venant de Berlin atterrit à l'aéroport JF Kennedy. A son bord, tous les passagers, à part quatre, semblent morts, mais personne ne sait de quoi. Ephraïm Goodweather, médecin epidémiologiste va mener l'enquête, aidé d'Abraham Setrakian, prêteur sur gages, et de Nora, son assistante. Les corps disparaissent des morgues par enchantement et N-Y est menacée.
Ixième livre sur les vampires qui n'apporte rien de nouveau. C'est une « histoire » sans style, avec des personnages stéréotypés, écrite comme un scénar de film hollywoodien futur avec effets spéciaux, et sans surprise. C'est « gore » à mort (sans jeu de mots) : des aiguillons mortels, des décapitations, des épées d'argent, des vers qui grouillent sous la peau... mais le genre veut ça, je suppose. En plus, il serait le premier d'une trilogie. Rien d'original et réservé aux amateurs du genre, uniquement ! Et si on revisitait Bram Stocker ?
Un avion venant de Berlin atterrit à l'aéroport JF Kennedy. A son bord, tous les passagers, à part quatre, semblent morts, mais personne ne sait de quoi. Ephraïm Goodweather, médecin epidémiologiste va mener l'enquête, aidé d'Abraham Setrakian, prêteur sur gages, et de Nora, son assistante. Les corps disparaissent des morgues par enchantement et N-Y est menacée.
Ixième livre sur les vampires qui n'apporte rien de nouveau. C'est une « histoire » sans style, avec des personnages stéréotypés, écrite comme un scénar de film hollywoodien futur avec effets spéciaux, et sans surprise. C'est « gore » à mort (sans jeu de mots) : des aiguillons mortels, des décapitations, des épées d'argent, des vers qui grouillent sous la peau... mais le genre veut ça, je suppose. En plus, il serait le premier d'une trilogie. Rien d'original et réservé aux amateurs du genre, uniquement ! Et si on revisitait Bram Stocker ?
samedi 7 août 2010
HAYDER, Mo, Rituel, Editions de Noyelle, Sang d'encre, 2008 (Pocket 2009)
Le sergent Fléa Marley, policière plongeuse, remonte une main à la surface dans le port de Bristol. Il s'avère que l'amputation a été faite alors que la victime était encore vivante. Elle découvre la deuxième main dans un égout sous un restaurant tenu par un noir. Fléa et le commissaire-adjoint Jack Caffery mènent l'enquête et on plonge dans les eaux troubles du monde des dealers et drogués de Bristol ainsi que dans la sorcellerie et la magie noire sud-africaines. En plus de l'enquête, il y a le traumatisme que Fléa vit depuis la disparition de ses parents dans un gouffre et les problèmes de Jack avec la mort de son frère. Polar très agréable à lire. J'avais déjà beaucoup apprécié « Skin » et je suis impatient de lire « Tokyo » et « Proies » (son dernier).
dimanche 1 août 2010
LÄCKBERG, Camilla, L'oiseau de mauvaise augure, Actes Sud, Actes noirs, 2010
C'est le quatrième volet des enquêtes de Patrick Hedström. Il va bientôt convoler en justes noces avec Erika Falk, auteure célèbre, et voudrait participer davantage aux préparatifs du mariage mais il est submergé de travail : d'une part, il y a l'accident dans lequel une femme est décédée avec un taux d'alcoolémie ahurissant; d'autre part, la petite ville de Tanumshede doit accueillir une émission de téléréalité (débile) et tout le commissariat est mobilisé pour éviter les débordements éventuels des uns et des autres. Tout le monde est sur les dents.
Récit intimiste d'un côté avec la vie privée des différents personnages, enquête palpitante de l'autre et on sait que lorsqu'on ouvre un roman de Läckberg, on va lire un excellent polar suédois.
Un très bon moment à passer.
Récit intimiste d'un côté avec la vie privée des différents personnages, enquête palpitante de l'autre et on sait que lorsqu'on ouvre un roman de Läckberg, on va lire un excellent polar suédois.
Un très bon moment à passer.
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