Sous le pseudo de Léo se cache un ex-professeur de français, pré-pensionné depuis peu.
Lire a été pour lui une agréable obligation professionnelle mais aussi un loisir délectable, une passion !
A présent qu'il a du temps devant lui, il souhaite partager ses plaisirs de lecteur, ses coups de cœur, ses avis personnels, ses comptes-rendus de lecture... sans prétention aucune!
Simplement partager... et quel meilleur lieu que la bibliothèque communale , une librairie et un blog pour y déposer les quelques« fiches » qu'il a rédigées ?
lundi 31 mai 2010
HUSTON, Nancy, Infrarouge, Actes Sud, 2010
Rena, reporter-photographe, passe une semaine de vacances pas très réussies avec son père Simon et sa belle-mère Ingrid à Florence. C'est l'occasion pour Rena, la narratrice, d'évoquer ses souvenirs d'enfance mais surtout ses expériences avec maris et amants d'un jour : fantasmes qu'elle partage d'ailleurs avec Subra, son amie invisible. Des chassés-croisés entre présent-passé, des allers retours entre hier et aujourd'hui, une sorte de psychanalyse intime dont on finit par se lasser au fil de ces brefs et vifs chapitres. Dommage que les chefs-d’œuvre de la renaissance florentine donnent surtout naissance à toutes ces réminiscences d'ordre sexuel mais avec N.Huston, « un chat est un chat ». Abandon en cours de lecture pour ennui profond.
jeudi 27 mai 2010
PLICHOTA, A., WOLF, C., Oksa Pollock, L'inespérée, Ed. XO, 2010
Oksa Pollock, 13 ans, est une petite fille pas comme les autres puisqu'elle apprend qu'elle est l'héritière d'un peuple inconnu vivant dans un monde magique et mystérieux, caché du monde. Elle se rend compte qu'elle est dotée de pouvoirs magiques et elle s'en sert pas toujours à bon escient.
Ni fantasy, ni fantastique, ni merveilleux, ni science-fiction, l'histoire d'Oksa que la presse compare aux aventures de Harry Potter et qui annonce une véritable « Pollockmania » crée un buzz sur le site du Nouvel Obs. Refusé par Gallimard, le manuscrit auto-édité par ses auteures sera accaparé par XO. La saga Pollock touche sans doute les ados accros du genre et surtout les pré-ados, mais je me suis particulièrement ennuyé à la lire et je l'ai vite abandonnée : les « flammes » qu'Oksa peut envoyer ne m'ont pas allumé !
Ni fantasy, ni fantastique, ni merveilleux, ni science-fiction, l'histoire d'Oksa que la presse compare aux aventures de Harry Potter et qui annonce une véritable « Pollockmania » crée un buzz sur le site du Nouvel Obs. Refusé par Gallimard, le manuscrit auto-édité par ses auteures sera accaparé par XO. La saga Pollock touche sans doute les ados accros du genre et surtout les pré-ados, mais je me suis particulièrement ennuyé à la lire et je l'ai vite abandonnée : les « flammes » qu'Oksa peut envoyer ne m'ont pas allumé !
LEMAITRE, Pierre, Cadres noirs, Ed. Calmann-Lévy, 2010
Alain Delambre, 57 ans, ancien DRH, chômeur depuis 4 ans, fait des petits boulots jusqu'au jour où il est convoqué par un très gros PDG qui cherche un RH pour liquider une entreprise importante. Pour choisir la personne la plus compétente, le PDG décide d'organiser un « jeu de rôles » sous forme de prise d'otages. Alain marche à fond dans la combine, même trop, beaucoup trop... !
Récit en trois parties : avant, pendant, après. Avant : c'est Alain le narrateur et c'est « Comment un brave type peut devenir un salaud »; pendant, c'est le mercenaire qui a mis au point le jeu de rôles; après, c'est de nouveau Alain le narrateur.
Récit original et surprenant tant dans l'écriture que dans le scénario. On est scotché du début à la fin et on n'arrive pas à décrocher avant la dernière ligne. Tous les personnages sont extrêmement bien typés. Haletant, palpitant, captivant, frissonnant, diaboliquement orchestré de main de (Le) maître... En plus, ça fait réfléchir à des problèmes de société : chômage, famille, exploitation, manipulation, justice... J'ai adoré.
Récit en trois parties : avant, pendant, après. Avant : c'est Alain le narrateur et c'est « Comment un brave type peut devenir un salaud »; pendant, c'est le mercenaire qui a mis au point le jeu de rôles; après, c'est de nouveau Alain le narrateur.
Récit original et surprenant tant dans l'écriture que dans le scénario. On est scotché du début à la fin et on n'arrive pas à décrocher avant la dernière ligne. Tous les personnages sont extrêmement bien typés. Haletant, palpitant, captivant, frissonnant, diaboliquement orchestré de main de (Le) maître... En plus, ça fait réfléchir à des problèmes de société : chômage, famille, exploitation, manipulation, justice... J'ai adoré.
lundi 24 mai 2010
FLYNN, Gillian, Les lieux sombres, Ed. Sonatine, 2010
Libby Day a 7 ans quand sa mère et ses deux sœurs sont assassinées « presque » sous ses yeux par Ben, son frère de 15 ans. C'est elle qui le désigne en tout cas comme le meurtrier.
25 ans plus tard, Libby, encouragée... financièrement... par une association qui ne croit pas que Ben soit l'assassin, va à la rencontre de tous ceux qui de près ou de loin pourraient l'éclairer sur ce qui s'est vraiment passé ce jour-là. «Lieux sombres » est un euphémisme : c'est du noir de noir. Malgré l'atmosphère morbide et le langage cru du récit, le va-et-vient entre passé/présent nous fait entrer dans l'histoire.
25 ans plus tard, Libby, encouragée... financièrement... par une association qui ne croit pas que Ben soit l'assassin, va à la rencontre de tous ceux qui de près ou de loin pourraient l'éclairer sur ce qui s'est vraiment passé ce jour-là. «Lieux sombres » est un euphémisme : c'est du noir de noir. Malgré l'atmosphère morbide et le langage cru du récit, le va-et-vient entre passé/présent nous fait entrer dans l'histoire.
mercredi 12 mai 2010
OLMI, Véronique, Le premier amour, Ed. Grasset, 2009
Emilie Beaulieu prépare un dîner aux chandelles pour fêter avec Marc leurs 25 ans de mariage.
Elle descend à la cave pour chercher une bouteille de vin. Elle lit distraitement une petite annonce dans le journal qui enveloppe la bouteille « Emilie. Aix 1976. Rejoins-moi au plus vite à Gênes. Dario. » Elle remonte l'escalier, éteint le four, souffle les bougies, enfile une veste légère, prend ses clefs de voiture et abandonne tout.
« Le premier amour » est un livre de femmes : Emilie (la narratrice) et Giulietta, où souvenirs, sentiments et émotions sont décrits dans une langue très agréable et pleine de finesse.
Elle descend à la cave pour chercher une bouteille de vin. Elle lit distraitement une petite annonce dans le journal qui enveloppe la bouteille « Emilie. Aix 1976. Rejoins-moi au plus vite à Gênes. Dario. » Elle remonte l'escalier, éteint le four, souffle les bougies, enfile une veste légère, prend ses clefs de voiture et abandonne tout.
« Le premier amour » est un livre de femmes : Emilie (la narratrice) et Giulietta, où souvenirs, sentiments et émotions sont décrits dans une langue très agréable et pleine de finesse.
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